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Lettre d’appui au président du Venezuela

Posted by basedepaixmontreal sur 24 mars 2012

Président

Hugo Rafael  Chávez Frías

Et  Peuple vénézuélien

Caracas

Les membres du Collectif des mouvements sociaux québécois amis de la CELAC et de l’ALBA-TCP de Montréal (Canadá)

nous voulons joindre notre voix à celle de nos camarades du Venezuela, qui au court des derniers jours sont descendus dans les rues pour offrir leurs supports au président Hugo Rafael Chávez Frías, à la suite de l’opération qu’il a subie récemment.

Nous souhaitons ardemment que la rémission à son opération se fasse pour le mieux et qu’il se remette sur pied le plus rapidement possible.Le président Chavez est un exemple de courage et de détermination, nous serons à ses côtés pour cette lutte contre la maladie et pour celle de l’automne qui nous mènera à sa réélection.

La révolution bolivarienne menée par le commandant et son peuple est une source d’espoir pour leurs amis(es) et les peuples du nord.

Nous remercions le peuple cubain de permettre au président d’obtenir des soins de santé dans leurs beau pays. Soutenu par la grande efficacité du système de santé cubain, l’expertise et la compétence des docteurs et infirmières, permet au président d’obtenir des soins de qualités.

Nos pensées sont avec vous commandant et nous vous envoyons nos salutations les plus révolutionnaires.

Ensemble nous vaincrons!

Collectif des mouvements sociaux québécois amis de la CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) et de l’ALBA-TCP (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce des Peuples)

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Dix ans après le coup raté au Venezuela

Posted by basedepaixmontreal sur 19 mars 2012

À la défense des efforts pour ouvrir
la voie au progrès social

Près de dix ans se sont écoulés depuis le coup d’État du 11 avril 2002 au Venezuela, un autre coup trouvant ses racines dans les guerres sales menées par l’impérialisme étasunien en Amérique latine. Ces guerres ont engendré la répression politique et l’appauvrissement servant à détruire la souveraineté des peuples et à les rendre dépendants aux intérêts étrangers, en particulier aux intérêts des États-Unis. Cependant, le coup au Venezuela n’a duré que deux jours alors que le peuple vénézuélien et une grande partie des Forces armées ont défendu la nouvelle Constitution et ont ramené le président Hugo Chavez au palais présidentiel.

Le 23 février, l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela et Territorio Libre ont organisé une réunion publique sur le campus de l’université pour souligner le 10e anniversaire du coup. Les oratrices invitées étaient Ana Carolina Rodriguez, chargée d’Affaires de l’ambassade vénézuélienne, Francia Malvar, Martha Pardo et Merly Vanegas, consules générales à Montréal, à Toronto et à Vancouver, respectivement. L’ambassadrice de Cuba à Ottawa, Teresita Vicente Sotolongo, ainsi que la ministre conseillère, Maria de la Luz B’Hamel, étaient aussi présentes.

 

À chaque année les Vénézuéliens marquent l’anniversaire
de la défaite du coup d’État d’avril 2002. À la tribune: le
président Hugo Chavez s’adressant à la nation en avril 2009
devant la bannière: «Souvenons-nous d’Avril!»

La chargée d’Affaires Rodriguez a mis en lumière comment le coup d’État de 2002 avait tenté d’empêcher les grandes transformations ayant lieu au Venezuela depuis l’élection en 1998 de Hugo Chavez en tant que président. Bien que le peuple ait surmonté ce coup, le Venezuela reste toujours dans la mire de puissances internationales hostiles, a-t-elle souligné. Elle a expliqué que les premières années du gouvernement Chavez ont connu plusieurs réformes constitutionnelles lesquelles, avec l’Assemblée constitutionnelle, ont été ratifiées par 98 % de la population par le biais de quatre processus électoraux. En l’an 2000, Chavez a été réélu sous les auspices de la nouvelle Constitution. Mme Rodriguez a mis en relief certains des changements majeurs qui ont depuis été mis en oeuvre : le système politique est passé d’une démocratie représentative à un système de démocratie participative ; des mesures ont été prises pour transformer 50 % des terres non cultivées en terres agricoles ; les limites aux zones de pêche ont été agrandies et des lois adoptées pour protéger l’environnement. Aussi, l’économie est réorganisée de sorte à ce que les revenus soient de plus en plus utilisés pour répondre aux besoins de base du peuple. Par exemple, le revenu provenant de l’industrie pétrolière — le Venezuela est l’un des pays ayant les plus grandes réserves de pétrole au monde — sert à garantir les besoins alimentaires du peuple. Cependant, ces changements créent des frictions avec les intérêts privés qui bénéficiaient des anciens arrangements, a-t-elle ajouté.

La consule générale Vanegas a élaboré ce point, expliquant que le coup avait été orchestré par une petite minorité composée en somme de certains éléments de l’industrie pétrolière, une petite section de l’armée et de l’Église catholique. Elle-même était directrice du Bureau du président de l’Assemblé nationale le 11 avril au moment du coup d’État. Dans les heures qui ont suivi le coup, a-t-elle dit, le peuple a été brutalement réprimé. Mais les forces derrière le coup ont sous-estimé l’appui que manifesterait le peuple pour le gouvernement légitime et sa volonté de défendre la nouvelle Constitution, a dit Mme Vanegas.

La consule générale Pardo a dit que parmi les réalisations de la révolution bolivarienne, était une conscience humanitaire et sociale accrue de la société vénézuélienne, dont la base est que le peuple doit recevoir ce qui lui revient de droit. Elle a discuté des grands pas accomplis en éducation, en soins de santé et en logement. Un récent recensement affirme que le Venezuela est constitué d’une population relativement petite mais très jeune de 28 millions, dont 10 millions sont aux études à divers niveaux. Des milliers d’écoles ont été mises sur pied, y compris l’Université bolivarienne. L’analphabétisme a été éliminé. Il n’est plus nécessaire de voyager de longues distances pour se rendre à l’hôpital puisque des centres de soins urgents ont été mis sur pied partout au pays. La sécurité alimentaire est garantie. La pauvreté a été réduite de 40 % tandis que les investissements sociaux dans les logements et la santé ont augmenté de 500 %. Les pensions ont été fixées à un des plus haut niveau d’Amérique latine. La dépendance économique envers les États-Unis est réduite par des activités commerciales avec des pays tels l’Iran, la Russie et la Chine, et la consolidation des organisations régionales telles que l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA).

La consule générale Malvar a rappelé que les pouvoirs responsables du coup d’État en 2002 sont toujours actifs et que de nouvelles tentatives sont omniprésentes, toujours sous l’influence d’intérêts impérialistes étrangers. Elle a expliqué davantage les mesures prises par le Venezuela pour s’opposer à l’hégémonie étasunienne et pour briser les liens du néolibéralisme. Elle a parlé de l’ALBA et indiqué comment celle-ci facilite des relations internationales qui donnent lieu non seulement à des échanges commerciaux mais aussi à des programmes sociaux tels la santé. Elle a donné l’exemple du projet Mission Milagro, un projet que le Venezuela a mené à bien en collaboration avec Cuba pour guérir les problèmes oculaires de deux millions de ses citoyens. Elle a parlé de l’assistance que le Venezuela donne à Haïti sous forme de soins de santé et de pétrole. En conclusion, elle a aussi donné l’exemple de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC) considéré comme un développement positif pour la région, notant que son orientation en tant qu’organisation qui s’oppose à l’ingérence étrangère lui permet de se prononcer de façon unitaire sur des questions telles que les îles Malouines et le blocus contre Cuba.

Source : Le Marxiste-Léniniste, 12 mars 2012

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Rassemblement en appui au peuple vénézuélien

Posted by basedepaixmontreal sur 2 février 2011

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Ignacio Ramonet. Le Venezuela menacé 
par treize bases américaines

Posted by basedepaixmontreal sur 9 Mai 2010

Écrivain et journaliste, Président de l’association Mémoire des luttes.

Hugo Chavez, président du Venezuela, est revenu lundi dernier sur la menace que représente pour son pays « le déploiement de forces militaires des États-Unis dans sept nouvelles bases militaires établies en Colombie ». Depuis l’entrée en fonction de Chavez, le 2 février 1999, l’objectif du Pentagone est clair  : déstabiliser la révolution bolivarienne. Après les attentats du 11 septembre 2001, Donald Rumsfeld, alors secrétaire d’État à la Défense, a défini une nouvelle doctrine militaire contre le terrorisme international. Déployées dans 46 pays, les installations militaires américaines ont atteint le chiffre de 865 bases…

La pression sur Caracas s’est accentuée. Washington a imposé un embargo sur la vente d’armes au Venezuela. Contraignant le gouvernement bolivarien à se tourner vers la Russie. Ce qui a été dénoncé comme un « réarmement massif ». Alors que les principaux budgets militaires d’Amérique latine sont ceux du Brésil, de la Colombie et du Chili.

Washington a aussi lancé de fausses informations sur une présumée présence en territoire vénézuelien d’organisations comme le Hamas, le Hezbollah et al-Qaida, et sur l’installation de brigades iraniennes de gardiens de la révolution… Sous ces prétextes, le Pentagone a renouvelé un accord avec les Pays-Bas pour développer des bases dans 
les îles d’Aruba et de Curaçao, près 
des côtes vénézuéliennes. Et a réactivé 
la IVe Flotte, démantelée en 1948… 
En août 2009, les États-Unis ont également révélé qu’ils disposeraient, en Colombie, de sept nouvelles bases militaires… Et que le président du Panama, Ricardo Martinelli, leur avait cédé l’usage de quatre autres bases…

La révolution bolivarienne se retrouve ainsi encerclée et menacée par treize bases américaines… Barack Obama semble avoir donné carte blanche au Pentagone. Mais les peuples de la région n’accepteront jamais qu’un nouveau crime soit commis, en Amérique latine, contre la démocratie.

source : http://www.humanite.fr

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par treize bases américaines

Réflexions du compañero Fidel : LA FRATERNITÉ ENTRE LA RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE ET CUBA

Posted by basedepaixmontreal sur 3 Mai 2010

source : http://www.cuba.cu/gobierno/reflexiones/2010/fra/f180410f.html

J’ai eu le privilège de converser trois heures d’affilée, jeudi dernier, le 15, avec Hugo Chávez, le président de la République bolivarienne du Venezuela, qui a eu la gentillesse de visiter une fois de plus notre pays, en provenance du Nicaragua.

J’ai rarement connu dans ma vie, et peut-être même jamais, quelqu’un qui a été capable de diriger une véritable et profonde révolution pendant plus de dix ans, sans prendre un seul jour de repos, sur un territoire de presque un million de kilomètres carrés, dans cette région du monde colonisée par la péninsule ibérique qui  domina pendant trois cents ans  des terres vingt fois plus étendues en superficie et aux immenses richesses, où elle imposa ses croyances, ses langues et ses cultures. On ne pourrait écrire aujourd’hui l’histoire de notre espèce sur cette planète en ignorant ce qu’il s’est passé dans ce continent.

Bolívar, de son côté, n’a pas lutté que pour le Venezuela. Les eaux et les terres étaient alors plus pures, les espèces plus variées et plus abondantes, l’énergie contenue dans son gaz et son pétrole inconnue. Voilà deux cents ans, en lançant la lutte, il le faisait non seulement pour l’indépendance du Venezuela, mais pour celle de tous les peuples de ce continent encore colonisés.

Bolívar rêvait de créer la plus grande République n’ayant jamais existée, dont la capitale serait l’isthme de Panama.

Dans sa grandeur insurpassable, le Libertador, faisant preuve d’un vrai génie révolutionnaire, fut capable de prévoir que les États-Unis, alors bornés au territoire original des Treize Colonies anglaises, semblaient destinées à semer l’Amérique de misère au nom de la liberté.

L’invasion de l’Espagne par Napoléon, aux ambitions insatiables, contribua à créer les conditions propices à l’éclatement des guerres d’indépendance de notre Amérique latine. L’histoire de l’humanité, sinueuse et pleine de contradictions, devient de plus en plus complexe et difficile.

Notre petite nation parle avec l’autorité morale que lui donne sa résistance de plus de cinquante ans à la brutale répression de cet Empire qu’avait prévu Bolívar, le plus puissant qui ait jamais existé. Sa politique immensément hypocrite et son mépris des autres peuples l’ont conduit à des situations très graves et très dangereuses, comme le prouvent jour après jour, entre autres conséquences, sa lâcheté et son cynisme en politique internationale, car l’immense majorité des gens honnêtes sur la Terre n’ont pas la moindre possibilité de faire connaître leurs opinions ni de recevoir des informations crédibles.

La politique fondée sur les principes et l’honnêteté à travers laquelle la Révolution cubaine a toujours exposé ses réussites et ses erreurs – tout particulièrement des normes de conduite jamais violées en plus de cinquante ans, comme celle de ne jamais torturer un citoyen – ne connaît pas d’exceptions. De même, elle n’a jamais cédé ni ne cédera jamais au chantage et à la terreur médiatique. Ce sont là des faits historiques plus que prouvés. Il s’agit d’un thème sur lequel je pourrai argumenter abondamment, mais je le signale aujourd’hui simplement pour expliquer pourquoi nous sommes l’ami et l’admirateur du président bolivarien Hugo Chávez, un point sur lequel, là aussi, je pourrais longuement m’étendre.  Je me bornerai à donner quelques éléments pour expliquer pourquoi j’ai dit que ça a été un privilège pour moi de converser des heures avec lui.

Il n’était pas encore né lors de l’attaque de la caserne Moncada, le 26 juillet 1953. Il n’avait pas encore cinq ans lors de la victoire de la Révolution, le 1er janvier 1959. J’ai fait sa connaissance en 1994, trente-cinq ans après, quand il avait déjà la quarantaine. Pendant presque seize ans, donc, j’ai pu observer son essor révolutionnaire. Je peux témoigner de la capacité de cet homme au talent exceptionnel, de ce lecteur insatiable, à développer et à approfondir des idées révolutionnaires. Comme chez tout être humain, le hasard et les circonstances ont joué un rôle décisif dans la progression de ses idées. Sa capacité de se rappeler n’importe quel concept et de le répéter avec une précision incroyable longtemps après est notable. C’est un véritable maître dans l’art de développer et de divulguer les idées révolutionnaires, de les maîtriser et de les transmettre avec une éloquence étonnante. Il est foncièrement honnête et sensible dans ses rapports avec les gens, extrêmement généreux par nature. Il n’a pas besoin d’éloges et il a pourtant l’habitude d’en prodiguer avec générosité. Quand je ne suis pas d’accord avec tel ou tel de ses points de vue ou avec l’une ou l’autre de ses décisions,  je le lui dis en toute sincérité, au moment opportun et dans le plein respect de notre amitié. Ce faisant, je tiens surtout compte du fait qu’il est aujourd’hui celui qui inquiète le plus l’Empire par sa capacité d’influencer les masses et en raison des immenses ressources naturelles de son pays qu’on a pillé sans merci, celui qu’il frappe avec le plus de rigueur et auquel il tente d’enlever son autorité. L’Empire, tout autant que les mercenaires à son service, intoxiqués par les mensonges et la surconsommation, courent à nouveau le risque de le sous-estimer, lui et son peuple héroïque, mais je n’ai pas le moindre doute qu’ils recevront une fois de plus une leçon inoubliable. Plus d’un demi-siècle de lutte me le dise clairement.

Chávez porte la dialectique en soi. Jamais, à aucune époque, aucun gouvernement n’a tant fait pour son peuple en si peu de temps. Je me complais tout particulièrement à transmettre à son peuple de chaleureuses félicitations à l’occasion du bicentenaire du début de la lutte pour l’indépendance du Venezuela et de l’Amérique latine. Le hasard a voulu que, ce 19 avril, on fête aussi la victoire de la Révolution cubaine sur l’impérialisme à Playa Girón, voilà exactement quarante-neuf ans. Nous souhaitons la partager avec la patrie de Bolívar.

Je me réjouis aussi de saluer tous les frères de l’ALBA.

Fidel Castro Ruz

Le 18 avril 2010

19 h 24

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Les propos diffamatoires de Peter Kent à l’égard de la République bolivarienne du Venezuela sont embarrassants pour le Canada‏

Posted by basedepaixmontreal sur 19 février 2010

Camarades,

Récemment, le ministre des Affaires étrangères du Canada a prononcé des propos diffamatoires à l’égard du gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela. Peter Kent a dit: « Le Canada est préoccupé de la récente mesure prise par le gouvernement vénézuélien de suspendre la diffusion de six stations de télévision, de même que du décès de deux étudiants au cours des manifestations qui ont suivi. Ces événements démontrent une fois de plus une réduction de l’espace démocratique au Venezuela. »

Il est du devoir de la Société Bolivarienne/Hands Off Venezuela et de la société québécoise et canadienne de répliquer à ces allégations et prendre la rue afin d’exprimer notre mécontentement et surtout de dire que les peuples du Canada et du Québec n’appuient pas les propos de Peter Kent. De tels propos encouragent la campagne menée présentement par le gouvernement des États-Unis en Amérique latine afin d’y endiguer la montée de la gauche, et ce par tous les moyens nécessaires. La Révolution bolivarienne, appuyée et effectuée par le peuple vénézuélien, est présentement sous tension.

Nous vous demandons, en tant qu’organisation ou individu, de vous joindre à notre communiqué de presse disponible en pièce jointe.

Communiqué_17_02_10

Merci de nous répondre d’ici midi pour que nous puissions vous ajouter en tant qu’endosseur et envoyer le tout à nos listes. Nous vous invitons également à écrire votre propre communiqué.

Si vous avez des éléments à ajouter, n’hésitez pas de nous en faire part! Vos contributions sont grandement appréciées.

Bref aperçu de la situation:

Comme vous le savez, le PSUV a été porté au pouvoir démocratiquement au Venezuela et par des voies majoritaires. Plusieurs élections et référendums ont lieu depuis 11 ans qui ont à chaque fois légitimité l’avancée de la Révolution bolivarienne via, non seulement, la figure emblématique d’Hugo Chavez Frias, mais également à travers la prise de pouvoir du peuple vénézuelien. L’opposition, principalement impériale et oligarque, a mené des actions autant politique, qu’économique, médiatique et même militaire en 2002; la plus part de ces actions furent illégitimes et augmentèrent la polarisation politique au Venezuela. Plusieurs morts s’en sont d’ailleurs suivies.

Au Canada, plusieurs actions ont été entreprises par le gouvernement conservateur de Stephen Harper contre la liberté des peuples, notamment en ne signant par la Déclaration pour les droits des peuples autochtones à l’ONU, en oubliant Kyoto, en jouant à Copenhague, en organisant des Jeux Olympiques illégitimes, en prorogeant à 3 reprises le Parlement à Ottawa, en offrant peu de conférences de presse tout en sélectionnant les questions au préalable, en continuant la guerre en Afghanistan et en torturant ses prisonniers, en suspendant les fonds dirigés à des organismes tels que Kairos et Alternatives, en optant pour une politique pro-Israël en changeant l’orientation de Droits et Démocratie, en tentant de criminaliser par une voie sournoise l’avortement et bien plus encore!

Actions à entreprendre:

Une manifestation pan-canadienne s’organise présentement afin de faire ravaler les propos du gouvernement fédéral conservateur et demander réparations. Elle aura lieu le 25 février un peu partout dans le monde, notamment à Toronto, Caracas et Montréal. Rendez-vous à 17h devant le Complexe Guy-Favreau sur René-Lévesque.

Le 4 et 5 mars prochain, Kiraz Janicke de venezuelaanalysis.com sera à Montréal dans une tournée pan-canadienne et participera à diverses tables rondes et conférences. Elle en profitera pour parler de la présente situation au sein du pays. Voici l’horaire de sa tournée (plus de détails sont à venir):

4 mars
12h à 15h30: Table ronde à l’Université McGill – avec Socialist Society of McGill University
18h à 21h: Conférence au Collège Dawson – avec Dawson Student Socialist Club
5 mars
9h à 12h: Table ronde à l’UQÀM – avec L’Association mondulaire des étudiantEs de Sciences politiques de l’UQÀM
15h à 17h: Table ronde à l’Université Concordia – avec l’International Loyola College (7141 Sherbrooke O. – AD-510)

Pour s’informer:

L’encre a énormément coulé de parts et d’autres sur le sujet. Nous avons trouvé quelques sources que nous partageons avec vous qui ont inspirées la SBQ/HOV a écrire son communiqué. Les sources proviennent d’un peu partout et de diverses perspectives d’analyse.

Le Canada exprime son inquiétude au sujet de la suspension de diffusion imposée par le Venezuela à certaines stations de télévision par le Ministère des Affaires étrangères et Commerce international du Canada

Source: international.gc.ca
Ten of thousands of students rally in support of Chavez in Venezuela par Kiraz Janicke
Source: venezuelaanalysis.com
Canada accuses Venezuela of stifling democracy while Parliament remains prorogued par Camilo Cahis
Source: venezuelaanalysis.com
More than 100,000 March in support of Chavez in Venezuela par Kiraz Janicke
Source: venezuelaanalysis.com
Differences within Venezuelan opposition television channel force resignation of director general par Kiraz Janicke
Source: venezuelaanalysis.com
An open letter to Peter Kent par Sabina Becker
Source: http://www.hollow-hill.com

Salutations solidaires,

Stéphanie Vaudry

Présidente de la SBQ-HOV

http://www.sbqc.org

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Venezuela: Jour de la dignité nationale

Posted by basedepaixmontreal sur 17 février 2010

Plus de 100 000 Vénézuéliens marchent
en appui à Chavez

– Kiraz Janicke, Venezuelanalysis.com, 5 février 2010 –

Les dernières manifestations de l’opposition semblaient minuscules par rapport au plus de 100 000 partisans du président vénézuélien Hugo Chavez qui ont défilé le 4 février à Caracas, la capitale vénézuélienne, pour la défense de la « révolution bolivarienne » et célébrer le 18e anniversaire du soulèvement militaro-civil du 4 février 1992, mené par Chavez, alors lieutenant-colonel, le 4 février 1992, contre le gouvernement corrompu de l’ancien président Carlos Andrés Pérez.

Le second mandat de Carlos Andrés Pérez, 1989-93, (il a servi auparavant comme président de 1974-79), avait été marqué par une série de crises sociales, y compris une révolte populaire, connue sous le nom de soulèvement Caracazo du 27 février 1989 contre les réformes néo-libérales imposées par le FMI, qui a vu jusqu’à 3 000 personnes tuées par les militaires et les forces de sécurité, ainsi que deux rébellions militaires (4 février 1992 et 27 novembre 1992). En mai 1993, Andrés Pérez est devenu le premier président vénézuélien à être démis de ses fonctions par la Cour suprême pour le détournement de 250 millions de bolivars des fonds publics.

La tentative d’insurrection de Chavez est devenue un catalyseur pour le mouvement politique fondé sur les principes de Simón Bolívar (le combattant pour l’indépendance qui a libéré le Venezuela et une grande partie de l’Amérique du Sud du colonialisme espagnol au XIXe siècle) qui l’a amené au pouvoir six ans plus tard. Ce jour est maintenant appelé « Jour de la dignité nationale » par les partisans du gouvernement.

Alors que le soulèvement de 1992 commençait, Chavez a fait une courte apparition de 90 secondes à la télévision, qui a électrifié la nation. Il a accepté la responsabilité de l’échec et a demandé à ses camarades de déposer les armes en disant : « Pour l’instant, les objectifs que nous nous étions fixés n’ont pas été atteints. »

Le lendemain matin des graffitis disant « por ahora » (« pour l’instant »), sont apparus partout dans les rues du Venezuela. Au cours des deux prochaines années où Chavez est demeuré en prison, c’est devenu un cri de ralliement d’un mouvement de la majorité des pauvres et de la classe ouvrière du Venezuela, qui en avaient assez des politiques néolibéraux de l’establishment politique corrompu où deux grands partis, l’Action démocratique et COPEI, ont dirigé le pays pendant près de 40 ans [de 1958 à 1992] selon un accord de partage du pouvoir connu sous le nom de pacte de Punto Fijo.

Chavez a été gracié par le président d’alors, Rafael Caldera, en 1994 et a formé un nouveau parti politique appelé Mouvement Cinquième République et il a remporté les élections présidentielles de 1998 avec une majorité de 56 %.

Dans le cadre de la fête du Jour de la dignité nationale jeudi, les partisans de Chavez, dont des milliers d’étudiants pro-révolution qui se sont réunis à l’Université bolivarienne du Venezuela, ont convergé à partir de cinq points différents autour de la capitale jusqu’à la base militaire Fuerte Tuina, où Chavez s’est adressé à la foule et aux forces armées.

Avant la révolution bolivarienne « le Venezuela était asservi par l’empire yankee, la bourgeoisie anti-patriotique, la même bourgeoisie qui continue aujourd’hui de distiller la haine et le venin envers nous », a déclaré Chavez se référant à l’opposition de droite.

Chavez a également appelé les secteurs qui soutiennent la révolution dont l’objectif déclaré est le « socialisme du 21e siècle » à maintenir leur activisme politique dans la période précédant les élections législatives en septembre, disant : « Nous ne pouvons pas abandonner les rues, il y a une contre-attaque impériale et l’opposition se sent encouragée. »

Carlos Mata Figueroa, le ministre de la Défense nouvellement nommé, a également a dit : « Aujourd’hui, nous célébrons les 18 années écoulées depuis que la conscience s’est éveillée parmi les hommes et les femmes des Forces armées, et a ouvert la voie aux premières étapes de ce processus que nous traversons. C’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui la Journée de la dignité nationale. »

Mata Figueroa a souligné que, grâce à la Révolution bolivarienne, le pays s’est considérablement développé et a déclaré que les soldats des Forces armées bolivariennes sont fidèles à leur peuple et prêts à garantir la sécurité et la défense nationale.

« Les soldats de nos forces armées demeurent fidèles à notre peuple et au gouvernement révolutionnaire, jamais plus nous ne serons des instruments serviles de l’oligarchie ou d’une puissance impériale », a-t-il dit.

Des célébrations ont également eu lieu ailleurs au pays, y compris une marche de plusieurs milliers de partisans de Chavez à Ejido, dans l’État du Mérida, sous les bannières de « Non à l’opposition fasciste » et « Oui à la paix ». La marche s’est tenue un peu plus d’une semaine après les protestations violentes de l’opposition contre la suspension temporaire de la chaîne de télévision privée RCTV qui a laissé deux étudiants morts dans l’État andin, l’un âgé de 16 ans, un supporter de Chavez, et l’autre un partisan de l’opposition âgé de 28 ans

Des hommes armés non identifiés ont tiré sur les deux jeunes, mais une grande partie des médias internationaux ont rapporté que les forces de sécurité de l’État les ont tués. Le gouvernement Chavez interdit strictement l’utilisation de balles réelles lors de protestations. Huit policiers ont également été blessés par balle par des groupes armés d’opposition au cours de l’incident.

Pendant ce temps, plusieurs centaines d’étudiants de l’opposition ont protesté sur la Plaza Brion à l’est de Caracas, hier, jetant des pierres et des bouteilles sur la police. Un policier a été blessé. Plus tôt, le maire pro-Chavez de la municipalité de Libertador avait rejeté une demande présentée par les étudiants pour une autorisation de tenir une marche vers l’Assemblée nationale afin d’éviter des affrontements entre les deux manifestations.

« Les vrais étudiants sont les enfants du peuple, non pas les enfants de la bourgeoisie encouragés par l’empire à renverser le gouvernement révolutionnaire de leurs petites mains blanches », a déclaré Chavez en ce qui concerne les groupes d’étudiants de droite.

Le terme « mains blanches » (manos blancas) fait référence à un symbole utilisé par les étudiants de l’opposition dans leurs protestations. Des jeunes et des mouvements étudiants pro-américains associés aux « révolutions colorées », comme dans l’ex-Yougoslavie, l’Ukraine et ailleurs, qui ont des liens avec les organisations d’étudiants de l’opposition au Venezuela, ont utilisé le même symbole.

La procureur américano-vénézuélienne Eva Golinger a monté un dossier sur les fonds importants fournis par des organisations liées au gouvernement américain, comme la National Endowment for Democracy (NED), à des groupes d’étudiants de l’opposition au Venezuela.

(Traduit de l’anglais par Le Marxiste-Léniniste)

Opposons-nous à l’ingérence du Canada dans les affaires internes du Venezuela!

Le Marxiste-Léniniste appelle les Canadiens à s’opposer vigoureusement à l’ingérence du Canada dans les affaires intérieures du Venezuela.

Suite à un voyage au Venezuela, le ministre d’État du Canada pour les Amériques, Peter Kent, a fait le 28 janvier une déclaration très autoritaire accusant le gouvernement vénézuélien de « réduction de l’espace démocratique au Venezuela » par des « violations du droit à la liberté d’expression et d’autres libertés fondamentales ».

L’ambassadeur du Venezuela à l’Organisation des États américains (OEA), Roy Chaderton, a rejeté les accusations et a souligné l’appui du gouvernement Harper aux « putchistes » et aux « déstabilisateurs » qui cherchent à renverser les acquis de la révolution bolivarienne menée par le président Hugo Chavez et la majorité du peuple vénézuélien.

« Je parle d’un Canada gouverné par un tenant de l’ultra-droite qui a fermé son Parlement pour plusieurs mois pour [se soustraire à] une enquête sur la violation des droits humains », a déclaré Chaderton lors d’une réunion du 3 février de l’OEA.

Les reproches moralisateurs de Harper adressés au Venezuela sont l’expression de son asservissement aux visées américaines infâmes qui ont pour but de soumettre les peuples de l’Amérique latine, en collusion avec les forces antisociales oligarchiques de la région. Chaderton a relevé l’itinéraire de Kent au cours de sa visite, notant que les présumés conflits d’horaires empêchaient Kent de rencontrer de hauts fonctionnaires du gouvernement Chavez. « En réalité, il n’avait aucun intérêt à parler avec mon gouvernement, juste avec l’opposition pour les animer et leur donner un soutien – parmi eux les putschistes et déstabilisateurs », Chaderton dit.

Les propos de Chaderton ont été repris par le président vénézuélien Hugo Chavez lors de son émission hebdomadaire du 7 février, dans laquelle il a déclaré que les États-Unis et aussi leurs alliés, parmi eux le « gouvernement d’extrême droite du Canada » et d’autres gouvernements du continent, appuient un plan  par les forces d’opposition dans le pays pour provoquer la violence au Venezuela, en particulier dans la période précédant les élections législatives de septembre. Il a également réitéré que le Canada n’a pas de leçon à donner sur les droits humains.

www.pccml.ca

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Brèves de la semaine du 10 janvier 2010

Posted by basedepaixmontreal sur 18 janvier 2010

Brèves de la semaine du 10 janvier 2010

Québec, Amérique latine et monde


Séisme en Haïti – bilan humain: de 40 000 à 50 000 morts, 250 000 blessés, 1,5 million de sans-abri et plus de 25 000 corps ramassés selon l’OMS
Source: lemonde.fr aporrea.org (images du séisme)

Haïti: le colonialisme, l’impérialisme et le néolibéralisme sont la cause des milliers de morts…
Source: legrandsoir.info (par Fidel Castro) mondialisation.ca

Bilan du séisme en Haïti: Les États-Unis envoient 10 000 soldats à des fins de sécurité et contrôlent les bases militaires du pays, vers un occupation militaire?

Le Venezuela lance une campagne de solidarité envers Haïti
Source: aporrea.org

L’Égypte construit un mur souterrain de fer à sa frontière avec Gaza afin de bloquer la construction de tunnel et la colère monte en Palestine!

Cuba vient en aide à Haïti et permet aux États-Unis d’utiliser ses infrastructures médicales pour venir en aide aux victimes du séisme du 12 janvier en Haïti.
Source: aporrea.org

Le 1er mars prochain, le salaire minimum au Venezuela augmentera de 10% et de 15% en septembre.

Source: aporrea.org


L’Équateur dresse un bilan de la présidence de Rafael Correa: énormes gains acquis par le peuple et recul de l’impérialisme étasunien.
Source: aporrea.org

Le président Alan Garcia perd des plumes! 66% des Péruviens désapprouvent ses politiques/actes.
Source: aporrea.org

La droite chilienne, avec Sebastián Piñera à la tête, retourne au pouvoir avec 51,7% des voies!
Source: aporrea.org

Les jeunes prennent plus en plus de terrain au Venezuela. Des écoles d’arts et traditions urbaines sont mises de l’avant.
Source: aporrea.org (incluant un vidéo)

Les conditions de travail en Argentine rattrapent celle de l’Afrique subsaharienne

Source: mondialisation.ca


Posted in Amérique latine, BRÈVE DE LA SEMAINE, International | Tagué: , , , , , , | Commentaires fermés sur Brèves de la semaine du 10 janvier 2010

Escalade de l’agression militaire des États-Unis contre le Venezuela

Posted by basedepaixmontreal sur 8 janvier 2010

– Eva Golinger –

http://www.pccml.ca

Le président vénézuélien Hugo Chavez a révélé aujourd’hui sur les ondes de son programme dominical de télévision et de radio que des véhicules aériens non pilotés (UAV), communément appelés drones, ont illégalement pénétré dans l’espace aérien du Venezuela ces derniers jours. « Il y a quelques jours, un de ces avions militaires a pénétré au Venezuela aussi loin que Fort Mara », un fort militaire dans l’État de Zulia qui a une frontière commune avec la Colombie. Plusieurs soldats vénézuéliens ont repéré le drone et ont immédiatement rapporté cette violation de leur espace aérien à leurs supérieurs. Le président Chavez a donné l’ordre aujourd’hui d’abattre tout drone détecté en territoire vénézuélien. Chavez a aussi associé directement Washington à cette nouvelle menace à la stabilité régionale en confirmant que les drones étaient d’origine américaine.

Le président Chavez a dénoncé jeudi les menaces militaires contre le Venezuela qui proviennent des îles néerlandaises d’Aruba et de Curaçao situées à moins de 80 kilomètres de la côte du nord-ouest du Venezuela. Ces deux petites îles abritent des bases de la Force aérienne des États-Unis en vertu d’un contrat de 1999 entre Washington et la Hollande qui a établi les Postes américains avancés d’opérations (FOL) dans les colonies caribéennes. Le contrat stipulait à l’origine que la présence américaine à Aruba et Curaçao était strictement pour des missions antinarcotiques. Depuis septembre 2001 cependant, Washington utilise toutes ses installations militaires pour combattre des menaces terroristes présumées partout dans le monde. Cela fait plusieurs années que les bases militaires d’Aruba et de Curaçao sont utilisées pour des missions d’espionnage, de surveillance et de reconnaissance contre le Venezuela.

Washington a commencé en 2006 à mener des exercices militaires de haut niveau avec Curaçao comme zone principale d’opérations. Depuis trois ans et demie, des centaines de porte-avions américains, de navires de guerre, d’avions de combat , d’hélicoptères Black Hawk, de sous-marins nucléaires et des milliers de soldats américains ont été impliqués dans des exercices et des missions militaires dans les Caraïbes, causant des alarmes et des soucis aux pays de la région et particulièrement au Venezuela qui est aussi victime d’actions diplomatiques hostiles et agressives de la part des États-Unis.

En 2008, le Pentagone a réactivé la Quatrième Flotte de la Marine chargée de défendre les intérêts américains en Amérique latine. La Quatrième Flotte avait été désactivée en 1950 après avoir accompli sa mission de défense originale durant la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des pays d’Amérique latine ont considéré sa réactivation près de 60 ans plus tard comme une menace directe à la souveraineté régionale et cela a amené des pays d’Amérique latine à former un Conseil de défense pour faire face aux menaces de l’extérieur. Le Pentagone a répliqué en admettant fièrement que la réactivation de la Quatrième Flotte était « une démonstration de la force et du pouvoir des États-Unis dans la région » et une preuve que les États-Unis « vont défendre leurs alliés régionaux ». Cela a été perçu comme un appui ouvert à la Colombie et une tentative d’intimider le Venezuela.

Le 30 octobre, la Colombie et les États-Unis ont signé une entente de coopération militaire qui autorise les États-Unis à occuper sept bases militaires en territoire colombien et toute autre installation au besoin. Il s’agit de la plus vaste expansion militaire des États-Unis dans l’histoire de l’Amérique latine. Bien que les deux gouvernements ont justifié cet accord publiquement comme un effort accru pour combattre le trafic de drogue et le terrorisme, les documents officiels de la Force aérienne des États-Unis ont révélé que les États-Unis allaient utiliser les bases colombiennes pour mener des « opérations militaires à large rayon d’action » partout en Amérique latine. Ces documents justifiaient aussi cette expansion militaire disproportionnée en invoquant la nécessité de combattre « la menace constante provenant de gouvernements antiaméricains dans la région ». Ces documents ont aussi révélé que la présence américaine en Colombie va accroître le succès des opérations de « renseignement, de surveillance et de reconnaissance » et améliorer la capacité du Pentagone à mener des « guerres expéditionnaires » en Amérique latine.

Washington a classé le Venezuela depuis 2006 comme une nation « qui ne collabore pas pleinement à la guerre contre la terreur ». En 2005, le Département d’État avait qualifié le Venezuela de nation « qui ne coopère pas avec les opérations antinarcotiques ». Les États-Unis n’ont jamais présenté de preuves substantielles de ces allégations mais ils ont utilisé ces classifications pour justifier un accroissement de l’agression contre le gouvernement vénézuélien. En 2008, l’administration Bush a tenté de placer le Venezuela sur la liste des États qui soutiennent le terrorisme. Elle n’a pas réussi, en grande partie parce que le Venezuela est toujours un des principaux fournisseurs de pétrole aux États-Unis. Si Washington considérait le Venezuela comme un État terroriste, toutes ses relations avec le pays seraient coupées y compris les livraisons de pétrole.

Washington considère néanmoins que le Venezuela constitue toujours une grande menace pour les intérêts américains dans la région. Les États-Unis sont en particulier très inquiets de voir les pays d’Amérique latine nouer des relations commerciales avec des pays comme la Chine, la Russie et l’Iran qui sont perçus comme des menaces économiques au contrôle et à la domination des États-Unis dans la région. La semaine dernière, la secrétaire d’État Hillary Clinton a proféré des menaces aux pays d’Amérique latine qui ont noué récemment des relations avec l’Iran dont

la Bolivie, le Brésil, le Nicaragua et le Venezuela. « J’espère que les pays y penseront à deux fois avant de flirter avec l’Iran en considérant les conséquences que cela aura pour eux », a dit Clinton lors de ses remarques sur la politique latino-américaine du Département d’État.

Le gouvernement colombien a annoncé hier qu’il construira une nouvelle base militaire près de la frontière avec le Venezuela avec du financement et de l’équipement fournis par les États-Unis. Le ministre de la Défense colombien Gabriel Silva a aussi annoncé la mise en opérations de deux bataillons de l’air dans d’autres régions frontalières avec le Venezuela. La nouvelle base militaire, située dans la péninsule de Guajira à la frontière de l’État de Zulia au Venezuela, comprendra plus de 1000 soldats et admettra également des membres des forces armées américaines et des contracteurs militaires privés. Il n’y a pas de doute que les menaces contre le Venezuela s’escaladent.

Les déclarations faites aujourd’hui par le président Chavez au sujet des drones militaires américains qui ont violé le territoire vénézuélien il y a juste quelques jours démontrent aussi l’escalade des tensions entre le Venezuela et la Colombie. Le MQ-1 Predator UAV, un type de drone de combat, a été utilisé cette année en Afghanistan et au Pakistan pour tuer de présumés terroristes. Les drones sont équipés de missiles Hellfire et sont capables de frapper des cibles au sol dans des régions délicates.

Le Venezuela est en état d’alerte élevée face à cette dangereuse menace. Chavez a fait ces déclarations au sujet de la détection des drones alors qu’il inaugurait la Force de police nationale, une police populaire créée récemment pour mener des opérations de sécurité préventive et faire du service communautaire.

(Traduit de l’anglais par Le Marxiste-Léniniste)
http://www.pccml.ca   Courriel: redaction(@)cpcml.ca

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Les Pays-Bas et les États-Unis planifient une agression militaire à partir des Antilles néerlandaises: Chavez

Posted by basedepaixmontreal sur 8 janvier 2010

– James Suggett, 18 décembre 2009 –Venezuelanalysis.com

Lors d’une réunion avec des syndicalistes, des organisations politiques et des dirigeants de mouvements sociaux à Copenhague le 17 décembre, le président vénézuélien Hugo Chavez a accusé les Pays-Bas de permettre aux forces armées américaines de planifier une attaque contre le Venezuela à partir de leurs îles des Caraïbes qui forment les Antilles néerlandaises.

« J’accuse le Royaume des Pays-Bas de préparer conjointement avec l’empire Yankee une agression militaire contre le Venezuela », a dit Chavez qui participait à Copenhague à la quinzième Conférence internationale des Nations unies sur le changement climatique.

« Les îles d’Aruba et de Curaçao qui appartiennent toutes deux au Royaume des Pays-Bas ont autorisé l’installation d’équipement militaire américain sur leur territoire et placé de ce fait le Venezuela sous la surveillance des États-Unis », a expliqué Chavez. « Il faut que l’Europe sache que l’empire nord-américain est en train d’armer jusqu’aux dents les îles d’Aruba et de Curaçao en y massant des avions et des navires de guerre de même que des espions de la CIA. »

« Comme le Royaume des Pays-Bas est membre de l’Union européenne, je voudrais savoir ce que l’Union européenne a à dire à ce sujet », a déclaré Chavez.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, Bart Reis, a répliqué que les accusations sont « sans fondement ».

« Le Venezuela sait très bien, a dit Reis, que les États-Unis utilisent uniquement les aéroports civils et des avions non armés pour la guerre au trafic de drogues » dans les Antilles néerlandaises.

Reis a ajouté que le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas va demander à rencontrer des représentants du gouvernement vénézuélien pour discuter de la question.

Le président Chavez a fait remarquer que la présence militaire américaine dans les Antilles néerlandaises, qui sont situées à cent kilomètres environ des côtes vénézuéliennes, est une des composantes de la stratégie plus vaste des États-Unis visant à étendre leur pouvoir militaire en Amérique latine pour y écraser les mouvements socialistes et les gouvernements progressistes qui ont été élus démocratiquement dans les pays de la région ces dix dernières années.

Les forces militaires américaines ont réactivé l’an dernier la Quatrième Flotte du Commandement Sud. Selon les documents budgétaires de la Force aérienne des États-Unis, elles ont signé en octobre dernier un pacte militaire qui leur permet d’utiliser sept bases militaires en Colombie pour lancer des « opérations à large rayon d’action » sur tout le continent sud-américain.

« Ce nouveau déploiement militaire Yankee de grande envergure, a ajouté Chavez, ne menace pas seulement le Venezuela » mais les autres pays également dont les gouvernements appuient ouvertement le socialisme et sont membres de l’ALBA.

Peu après cette annonce de Chavez à Copenhague, l’avocate américano-vénézuélienne Eva Golinger a confirmé la véracité de ses accusations lors d’une émission vénézuélienne d’informations en soirée.

Selon Golinger, qui a souvent utilisé la loi sur l’accès à l’information aux États-Unis pour obtenir de l’information sur l’intervention américaine en Amérique latine, les États-Unis ont un « contrat » avec le gouvernement néerlandais depuis 1999 qui leur permet d’utiliser l’espace aérien et les ports des Antilles néerlandaises pour ce que les militaires américains appellent des « opérations avancées ».

Depuis la création de l’ALBA en 2004, la réélection de Chavez pour un deuxième mandat présidentiel en 2006 et la référence de plus en plus fréquente par Chavez au « Socialisme du 21e siècle », les États-Unis ont déployé plus de cent navires de guerre à Aruba et Curaçao, une augmentation de 1000 % selon Golinger qui a cité des journaux de Curaçao de 2005 et 2006 pour prouver son affirmation.

(Traduit de l’anglais par Le Marxiste-Léniniste)

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